Une piste dans les métastases cérébrales

Un travail réalisé chez la souris par une équipe du NIH américain suggère que le vorinostat traverse la barrière hémato-méningée et réduit de 62 % le développement de métastases cérébrales de tumeurs mammaires humaines.
Rappelons que le vorinostat est autorisé aux États-Unis pour le traitement du lymphome cutané à cellules T.
En juin, on a déjà montré chez l’animal qu’il potentialise les effets de l’irradiation sur les métastases cérébrales.
Le nouveau travail a porté sur des souris porteuses de tumeurs mammaires humaines ayant métastasé dans le cerveau ; souris auxquelles on a administré du vorinostat.
Résultat : cette molécule a été facilement absorbée par le tissu cérébral sain et sa concentration dans les métastases est trois fois plus importante que dans le tissu sain avoisinant. Ces résultats jettent les bases d’essais cliniques.



Source:

› Dr E. DE V.