Cancer de la prostate : un rapport envisage le dosage systématique du PSA

À la suite d’une étude réalisée sous l’égide de l’AFU (Association française d’urologie), le Pr Bernard Debré a présenté à l’Assemblée nationale un rapport sur le dépistage et le traitement du cancer de la prostate. Il reste de nombreuses interrogations sur la politique à mener en matière de dépistage, a-t-il précisé.

La méthode fondée sur le dosage du PSA, réalisée pour l’instant de façon individuelle, apporte une amélioration sur la durée de vie (20 % de mortalité en moins). Le rapport insiste sur le fait que le toucher rectal doit toujours être réalisé conjointement au dosage du PSA. Il ne faut pas se contenter du « PSA brut » mais du rapport PSA libre/PSA total et analyser la « vélocité » du PSA d’une année sur l’autre (à partir d’une augmentation de 0,75 ng/ml/an, la vigilance est de mise).

Le rapport envisage le dépistage systématique à un rythme annuel, ciblé sur les hommes de 50 à 70 ans sauf chez les hommes ayant des influences génétiques (père, grand-père, frère aîné ayant eu un cancer de la prostate).